Des policiers de la police judiciaire, rejoints par les magistrats, ont exprimé leur colère lors de nombreuses manifestations vendredi 7 octobre, partout en France. L’origine du malaise est une réforme très contestée.
Que ce soit à Versailles (Yvelines), à Perpignan (Pyrénées-Orientales) ou à Nanterre (Hauts-de-Seine), une fronde d’une ampleur jamais vue touche la police judiciaire (PJ). Vendredi 7 octobre ont eu lieu des manifestations spontanées un peu partout en France après la mutation forcée d’Éric Arella. Le directeur de la PJ à Marseille (Bouches-du-Rhône) a été sanctionné après avoir diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux. Dessus, le directeur général de la police est accueilli par une haie de déshonneur à Marseille. Ces images ont choqué au ministère de l’Intérieur.
Une réforme contestée par la PJ
La colère des policiers est due à la réforme de la police judiciaire, un service spécialisé dans les affaires criminelles ou contre la grande délinquance politico-financière. Gérald Darmanin estime que la réforme est nécessaire pour lutter plus efficacement contre la violence au quotidien. Il demande donc aux enquêteurs de la PJ d’épauler leurs collègues des commissariats sous l’autorité d’un patron unique dans chaque département et sous contrôle du préfet.
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