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Georges Tron renvoyé aux assises pour viols sur d'ex-subordonnées

L'ancien secrétaire d'Etat UMP Georges Tron est renvoyé aux assises pour "viols en réunion" et "agressions sexuelles", après la plainte de deux anciennes collaboratrices de la mairie de Draveil, dans l'Essonne. Il avait bénéficié d'un non-lieu il y a un an en première instance.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Georges Tron en novembre 2014 à un meeting de Sarkozy porte de Versailles © Maxppp)

Coup de théâtre : Georges Tron est renvoyé aux assises pour "viols en réunion" et "agressions sexuelles", il est accusé par deux anciennes employées de sa mairie de Draveil, dans l'Essonne. La cour d'appel de Paris a lundi infirmé l'ordonnance de non-lieu dont l'ancien secrétaire d'Etat à la fonction publique avait bénéficié à l'issue de l'enquête il y a un an. 

Selon une source judiciaire, une ancienne adjointe de Georges Tron à la culture à la mairie de Draveil, Brigitte Gruel, est également renvoyée devant les assises pour viol aggravé sur l'une des plaignantes, complicité de viol aggravé sur la seconde et agressions sexuelles aggravées.

"Cette décision me surprend", Georges Tron se pourvoit en cassation

Georges Tron, 57 ans, a toujours clamé son innocence. "Cette décision me surprend ", a-t-il réagi lundi, annonçant son pourvoi en cassation. "Les affirmations de ma cliente et de Mme Eva Loubrieux ont été suffisantes pour justifier un renvoi devant la cour d'assises d'Évry ", s'est félicité Maître Vincent Ollivier, avocat de Virginie Faux, l'une des deux plaignantes. "Il y a largement suffisamment d'éléments dans ce dossier pour que cette affaire soit jugée publiquement ", a-t-il ajouté.

"Surprise, oui et non, ma cliente et moi avions l'espoir qu'enfin les magistrats jugent en toute indépendance" - Maître Yaël Mellul, avocate d'Eva, une des plaignantes
Georges Tron, maire de Draveil, avait été mis en examen le 22 juin 2011pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité, accusé par deux employés municipales de faits qui se seraient produits lors de séances de massage des pieds. Georges Tron s'était présenté en adepte de la réflexologie plantaire et avait nié des intentions sexuelles. En décembre 2013, il avait bénéficié d'un non-lieu, mais les plaignantes avaient fait appel.

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