Georges Tron préside le conseil municipal de Draveil "normalement"
Actualisé à 0h30, avec la fin du conseil municipal
“Nous allons ouvrir ce conseil municipal tout à fait normalement”, a déclaré Georges Tron. Scène de la vie ordinaire, ou presque, à Draveil, dans l'Essonne. Le maire ouvre donc les débats. Sauf que le maire en question fait actuellement l'objet d'une enquête, pour harcèlement sexuel sur deux anciennes employées de mairie...
C'est d'ailleurs avant que le conseil ne commence que pro et anti-Tron se sont opposés - il y a même eu un homme déguisé, qui faisait de la publicité pour des massages plantaires...
Certains échanges ont d'ailleurs été assez musclés. Fabienne Sorolla, élue MoDem, a rassemblé une quinzaine d'opposants pour dénoncer un “climat de terreur” dans la ville. Parmi eux, Philippe Olivier, le beau-frère de Marine Le Pen : “quand le maire explique qu'il a juste fait des massages plantaires, c'est du harcèlement”.
_ Pour sa part, François Levasseur, élu de la majorité, s'est borné à constater que la présomption d'innocence n'existait pas...
En fin de séance, lors des questions ouvertes, le maire a refusé de répondre à une question de la même Fabienne Sorolla, qui demandait des précisions sur l'installation d'un cabinet de réflexologie à côté du bureau du maire.
_ Georges Tron a rappelé qu'il s'était "abstenu de tout commentaire" depuis le début de l'affaire et "dément catégoriquement tous les propos rapportés".
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