Gaudin exhorte les Marseillais à «ne pas se tromper d'élection»
«Guérini...aussi». Sur l'air de la fameuse chanson Félicie, de Fernandel, Jean-Claude Gaudin a choisi de la jouer "couleur locale", dans tous les sens du terme, ce soir à Marseille, pour son grand meeting de campagne.
Maire UMP de la ville depuis 1995, le candidat sortant était devancé dans le dernier sondage (TNS-Sofres, mercredi) de deux points dans les intentions de vote, 51% contre 49%, par son concurrent socialiste, Jean-Noël Guérini.
N'en étant pas à son premier show politique, Jean-Claude Gaudin a donc choisi de se revendiquer d'avantage de Marseille que d'un président de la République à la popularité en berne, et de concentrer ses salves sur Guérini.
«Ce n'est pas le troisième tour des élections présidentielles, ce sont des élections pour élire le maire», a-t-il rappelé devant 5.000 personnes. «Les Marseillais ne doivent pas se tromper d'élection», a-t-il ajouté.
Parmi les mesures phares de son projet, Jean-Claude Gaudin s'est notamment engagé à ramener le taux de chômage à Marseille de 12,6% à 10%, puis à 8%, à construire 9.000 logements sociaux, à baisser les tarifs des transports en commun pour les personnes âgées ou encore à couvrir le stade Vélodrome.
Il a surtout accumulé les critiques contre le candidat PS, ponctuant chacun de ses reproches à son encontre d'un «Guérini aussi». Par ailleurs, les différents intervenants à la tribune ont souvent préféré désigner leur adversaire par le vocable «l'autre» ou encore «le candidat socialo-communiste».
Matteu Maestracci
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