Blocage de Sciences Po Paris : Gabriel Attal dénonce un "spectacle navrant"
Au lendemain du blocage de Sciences Po Paris par des étudiants soutenant la Palestine, le Premier ministre s'est voulu ferme, samedi 27 avril. "Il n'y aura jamais de droit au blocage, jamais de tolérance avec l'action d'une minorité agissante, dangereuse, qui cherche à imposer ses règles, une idéologie d'outre-Atlantique à ses étudiants et à nos enseignants", a déclaré Gabriel Attal. La veille, les étudiants demandaient la fin des partenariats de l'école avec des entreprises soutenant la politique israélienne. Une manifestation sans heurts, jusqu'à l'arrivée de militants pro-Israéliens. Un accord a finalement été trouvé entre la direction et les étudiants. Les manifestants ont ainsi levé le blocus.
La France insoumise accusée par la droite et le gouvernement
Des élus de La France insoumise présents sur place ont salué "une victoire", mais le gouvernement dénonce l'implication du parti dans cette action. "Hier, on a vu le spectacle navrant, choquant, d'une minorité agitée par des forces politiques, et notamment La France insoumise, (cherchant) à perturber le fonctionnement de cette institution", a encore déclaré Gabriel Attal. La droite a également accusé les insoumis d'instrumentaliser les étudiants.
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