Le CSA rejette la demande du FN de revoir à la hausse son temps de parole dans les médias
Marine Le Pen a écrit une lettre ouverte au président du CSA. Elle s'estimait lésée en raison des primaires de la gauche et de la droite.
Les temps de parole de tous les candidats à l'élection présidentielle repartiront bien à zéro. Le président du CSA, Olivier Schrameck, a rejeté dans un courrier, diffusé mercredi 1er février, la demande du Front national. Le parti de Marine Le Pen s'estime lésé en termes de temps de parole ces derniers mois, notamment à cause des primaires de la droite et de la gauche. Marine Le Pen a donc envoyé une lettre au CSA pour demander un report du temps de parole du FN, alors que s'ouvre une nouvelle période de décompte.
Le CSA a opposé une fin de non-recevoir. "Les règles applicables au décompte des temps de parole n'autorisent aucun report d'une période sur l'autre", écrit Olivier Schrameck dans cette lettre, publiée sur le compte Twitter du CSA.
Olivier Schrameck, président du CSA, a répondu ce jour à la lettre de Marine Le Pen datée du 30 janvier 2017 pic.twitter.com/5GYLimYSOt
— CSA (@csaudiovisuel) 1 février 2017
Le CSA explique également que des éditeurs de presse ont fait part des "difficultés" pour "interroger" des membres du FN. Olivier Schrameck rappelle qu'il appartient au Front national "d'indiquer aux médias audiovisuels les personnalités susceptibles de représenter" la formation politique. Par ailleurs, il ajoute que Marine Le Pen aurait dû faire part au CSA des difficultés rencontrées dans l'accès aux médias.
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