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Elections départementales : un candidat du Rassemblement national suspendu pour des propos racistes

Le RN a retiré l'investiture de Pascal Auger, candidat dans le canton de Fleury-les-Aubrais, dans le Loiret.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié
Temps de lecture : 2min
La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, le 29 janvier 2021 lors d'une conférence de presse à Nanterre (Hauts-de-Seine). (THOMAS SAMSON / AFP)

Le Rassemblement national (RN) a annoncé, mardi 8 juin dans un communiqué, avoir retiré l'investiture à l'un de ses candidats aux élections départementales (20 et 27 juin) après des propos racistes tenus sur Twitter. Pascal Auger, qui a également été suspendu par le RN, était candidat dans le canton de Fleury-les-Aubrais.

"Au regard des propos intolérables tenus sur les réseaux sociaux par Monsieur Pascal Auger, le Rassemblement national procède à la suspension immédiate de sa qualité de membre du RN dans l'attente de son passage devant la commission de discipline", a expliqué le RN, qui n'a pas retiré l'investiture à son binôme.

Des propos insultants envers les migrants

Selon les tweets rapportés par la presse locale, dont la teneur a été confirmée par le Rassemblement national, M. Auger a notamment assimilé la France à une "colonie africaine" et tenu des propos insultants envers les migrants. Son compte Twitter a été supprimé. Une commission de discipline doit se tenir pour statuer sur son avenir au sein du parti "mais il fait peu de doutes qu'il sera radié", a précisé à l'AFP Cyril Hemardinquer, délégué départemental du Rassemblement national dans le Loiret.

"Le problème, c'est qu'il gèle la candidature de sa binôme, mais moi, je ne veux pas planter trois personnes (avec les suppléants), pour un qui déraille", a-t-il ajouté. Si le binôme venait à être élu, M. Auger ne représenterait pas le RN. Nous nous désolidarisons de cette personne. Je lui demanderais de se désister pour son suppléant. Mais je n'ai pas de moyen de coercition, s'il n'est pas d'accord. Ça ne correspond pas aux valeurs que l'on véhicule", a encore précisé M. Hemardinquer.

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