Dijon est sécurisée, mais la population ne décolère pas
À Dijon, le calme est revenu après des nuits de violence. Le secrétaire d’État à l’Intérieur Laurent Nuñez s’est rendu sur place mardi 16 juin pour annoncer des renforts.
À Dijon, en Côte-d’Or, des gendarmes ont été appelés en renfort. Depuis mardi 17 juin, ils patrouillent avec la police dans le quartier des Grésilles. Des forces de l’ordre présentes en nombre, mais qui arrivent trop tard selon les habitants du quartier, qui sont en colère. "On se sent un peu plus en sécurité aujourd’hui parce qu’on va dire qu’il y a la police qui est sur les lieux en ce moment. Mais, c’est vrai que, pendant trois jours, vendredi, samedi, dimanche, on était en insécurité, on n’osait pas sortir", explique un riverain. "On s’est senti délaissé", selon un autre. "On a eu peur pour nos enfants, pour nos parents, pour nos amis, pour tout le quartier", indique une habitante.
Sentiment d’abandon
Un sentiment d’abandon, car depuis vendredi, c’est une surenchère qui se joue dans les rues de ce quartier. Pour le ministère de l’Intérieur, non, la police n’a pas tardé à intervenir. "Les forces de l’ordre ont été présentes tout au long de cette séquence et elles vont le rester", a déclaré le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez. Mais pour un délégué syndical de la police, il était compliqué d’intervenir. Marine Le Pen (RN) s’est rendu sur place pour appeler à davantage de fermeté.
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