Assistant parlementaire au Parlement européen : "Je ne me laisserai pas faire" affirme l'eurodéputée Sophie Montel
Dans son arrêté, la cour de justice européenne estime que l'élue a apporté des éléments précis et concrets prouvant le travail "européen" de son assistant. Mais, pour la cour, ces preuves ne valent que pour une période allant de février à avril 2015.
L'eurodéputée Sophie Montel, ex-FN, affirme mercredi 29 novembre à France Bleu Besançon qu'elle ne se laissera pas faire dans l'affaire qui l'oppose au Parlement européen. Elle affirme qu'elle pourrait faire appel de la décision de la cour de justice européenne qui a confirmé, mercredi, que le Parlement européen avait le droit de recouvrer partiellement les salaires versés pour l'emploi d'un assistant parlementaire.
La cour de justice considére que l'élue a apporté des éléments précis et concrets prouvant le travail "européen" de son assistant. Mais ces preuves ne valent que pour une période allant de février à avril 2015.
Selon Sophie Montel, ce manque d'éléments vient notamment du fait que "le Parlement européen a oublié de nous dire que les mails échangés avec mon assistant sur ma boîte du Parlement étaient systématiquement effacés au bout de trois mois [...] donc il était assez difficile de retrouver des mails de 2014 qui ont été effacés. On n'avait pas toutes les cartes en mains".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.