Accusation d'emplois fictifs : Marine Le Pen se défend
La présidente du Front national se défend des accusations d'emploi fictif au Parlement européen en ce qui concerne son garde du corps.
Assaillie par les photographes, Marine Le Pen n'a pas son garde de corps habituel à ses côtés. Thierry Légier, soupçonné d'emploi fictif au Parlement européen, n'est pas là, une absence remarquée. "De temps en temps, il prend un jour de congé", plaisante la présidente du FN. Dans le Jura, la candidate était en visite sur un barrage EDF et elle réfute les accusations. Elle explique n'avoir jamais commis la moindre faute.
"Tous les mêmes"
"Je n'ai jamais rencontré les enquêteurs de l'Olaf. Pour une raison simple, c'est qu'ils ne m'ont jamais convoquée", dit-elle. Décontraction affichée, Marine Le Pen veut poursuivre sa route dans la campagne comme si de rien n'était. Mais le son des casseroles la rattrape. Le son des affaires gagne aussi la campagne de Le Pen. "Elle est comme Fillon, ils sont tous à mettre dans le même sac", estime un manifestant.
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