Front national : les prochaines semaines s'annoncent mouvementées
La nouvelle victoire judiciaire de Jean-Marie Le Pen contre sa fille sème un peu plus le trouble au sein du parti frontiste.
Hier, mardi 28 juillet, la justice a offert une troisième victoire à Jean-Marie Le Pen contre sa fille Marine. Le congrès par correspondance mené par le Front national pour déchoir le "Menhir" de son statut de président d'honneur a bien été suspendu.
Jean-Marie Le Pen n'a pas tardé à railler Florian Philippot, sa cible favorite, au micro de France 2 hier. L'énarque, n°2 du parti, est le responsable de la situation et du "virage gauchiste du FN" selon Jean-Marie Le Pen.
Marion Maréchal-Le Pen "dubitative, pour ne pas dire énervée"
Le fondateur du parti d'extrême droite n'écarte pas une candidature aux régionales en PACA en décembre prochain, contre sa petite-fille Marion Maréchal-Le Pen. "J'ai de quoi être un petit peu dubitative, pour ne pas dire énervée. Je pars avec sa confiance, son soutien, des garanties - celle d'avoir les mains libres -, et je me retrouve quelques mois plus tard prise en otage", a-t-elle déclaré sur RTL ce mercredi.
Dans la journée, Marine Le Pen doit publier les résultats du congrès, bien que la justice l'ait rendu nul. Fin août, père et fille se retrouveront à l'université d'été du FN. Ils se croiseront peut-être aussi lors d'un prochain congrès, si la présidente frontiste persiste à vouloir écarter son père.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.