Cet article date de plus de huit ans.

Non, François Hollande ne s'est pas applaudi seul à Wallis-et-Futuna

Le chef de l'Etat a été moqué par de nombreux médias pour avoir frappé des mains lors d'une cérémonie où il a bu du kava, une boisson traditionnelle à base de racine de poivrier.

Article rédigé par Louis San
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
François Hollande lors d'une cérémonie traditionnelle, à Wallis, le 22 février 2016. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

La visite de François Hollande en Polynésie française est l'occasion de scènes cocasses. De nombreux médias, comme Le Figaro, "Le Petit Journal" de Canal+ ou encore Le Lab se sont moqués du président, qui a participé, lundi 22 février, à Wallis, à la cérémonie du kava, une boisson traditionnelle à base de racine de poivrier.

"Quand tu te kiffes grave, tu t'applaudis. Seul"

Que s'est-il passé de si amusant ? "Lors d'une cérémonie à Wallis, le chef de l'Etat s'est auto-applaudi dès lors que son nom a été entendu. La foule, elle, est restée bien silencieuse", écrit simplement Le Figaro. "Quand tu te kiffes grave, tu t'applaudis. Seul", a commenté "Le Petit Journal". Voici la scène filmée par La 1ère.


Problème, François Hollande ne s'est pas applaudi pour s'autocongratuler. Il n'a fait que respecter le déroulé de la traditionnelle cérémonie du kava. "On appelle ceux à qui l'on devait porter la coupe. Chacun d'eux répondait par trois coups dans les mains", écrit Richard Rossille, dans l'ouvrage Le Kava à Wallis et Futuna : survivance d'un breuvage océanien traditionnel. Une scène également rapportée par de nombreux touristes sur leurs blogs de voyages, comme cette blogueuse de National Geographic (en anglais).

Un point du protocole visible lors de cette cérémonie filmée à Wallis-et-Futuna (à partir de 14 minutes et 05 secondes).

Pourquoi la personne "dénoncée" doit-elle taper des mains ? D'après une hypothèse, cela doit aider le serveur à trouver cette personne dans l'audience, qui est parfois pléthorique.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.