François Hollande: "le 15 mai, vous aurez le nom du Premier ministre"
La question brûle toutes les lèvres : qui sera le Premier ministre de François Hollande ? La réponse sera connue le 15 mai, a indiqué le président élu qui préfère pour l'heure privilégier les dossiers internationaux.
Jean-Marc Ayrault, Martine Aubry ou encore Manuel Valls... Qui sera le premier Premier ministre du quinquennat de François Hollande ?
Lundi 7 mai, au lendemain de sa victoire, l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste a passé sa journée à préparer la transition présidentielle mais ne s'est pas épanché sur l'identité du futur locataire de Matignon. "Le 15 mai, vous aurez le nom du Premier ministre", a déclaré à la presse M. Hollande en sortant de son QG.
Le 8 Mai, "une belle image" pour "la réconciliation"
"Pas encore", a-t-il répondu à la question de savoir s'il avait songé à la constitution du gouvernement, dans des propos retransmis sur les chaînes de télévision. "Cela viendra quand je serai officiellement président de la République. Il faut attendre le 15 mai", a ajouté le candidat élu pour cinq ans avec 51,6% des voix.
Tout sourire devant les quelque 200 personnes, badauds et journalistes qui se pressaient devant le QG de campagne où il avait travaillé toute la journée, François Hollande a aussi reconnu avoir apprécié le geste de Nicolas Sarkozy l'invitant à commémorer avec lui le 8 mai, jugeant que c'est "une belle image" pour "la réconciliation". "C'est une transition, je crois, qui est à l'honneur de la République", a-t-il ajouté.
Hollande : "beaucoup de chefs d'Etats et de gouvernements veulent me connaître"
Mais pour expliquer son refus de donner des noms pour son futur gouvernement, François Hollande s'est justifié par la nécessité d'aborder en premier lieu les problématiques internationales. "Je dois préparer un certain nombre de déplacements et de voyages", a-t-il ajouté, référence à sa rencontre à Berlin avec la chancelière allemande Angela Merkel immédiatement après son investiture, puis son baptême du feu diplomatique aux Etats-Unis pour le G20 et le sommet de l'OTAN.
"Pendant ces quelques jours, c'est essentiellement sur les dossiers internationaux que je suis mobilisé, parce que beaucoup de chefs d'Etats et de gouvernements veulent me connaître, veulent me présenter un certain nombre de dossiers qui leurs sont chers. Je dois les écouter", a-t-il dit.
Le président élu a précisé qu'il y aurait "demain (mardi) une rencontre" entre son équipe et celle de M. Sarkozy. "L'idée est d'obtenir les informations indispensables. Celles qui ne nous serons pas transmises, nous serons données de toutes façons le 15", a-t-il ajouté. "Pour les sommets internationaux" à venir, "il était important d'avoir tout de suite les documents de base", a-t-il souligné
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