François Hollande et Angela Merkel célèbrent 50 ans d'amitié franco-allemande à Reims
François Hollande et Angela Merkel ont célébré dimanche 8 juillet à Reims les cinquante ans de la réconciliation franco-allemande, scellée dans la cathédrale de la ville le 8 juillet 1962 par le général de Gaulle et Konrad Adenauer.
"Es lebe die Deutsche Französiche Freundschaft. Vive l'amitié franco-allemande". Ces mots prononcés dimanche 8 juillet par Angela Merkel sur le parvis de la cathédrale de Reims font écho à ceux du général de Gaulle.
La chancelière célébrait, aux côtés de François Hollande, les cinquante ans de la réconciliation franco-allemande. Une réconciliation scellée le 8 juillet 1962 par le chancelier chrétien-démocrate allemand Konrad Adenauer et le général de Gaulle au même endroit.
Un moment symbolique alors que la crise touche l'Europe et les relations entre les deux pays.
"Notre chance, c'est d'être unis"
Cette journée initie une série de manifestations organisées pour les 50 ans de la signature du traité de l'Elysée, le 22 janvier 1963, entre De Gaulle et Adenauer. Un texte qui fixait les objectifs d'une coopération bilatérale et marquait la réconciliation entre la France et l'Allemagne, dix-sept ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
"Notre amitié inspire l'Europe. Nous ne voulons pas donner la leçon. Nous entendons tout simplement montrer l'exemple", a affirmé M. Hollande.
Mme Merkel a souligné une "relation incontournable", qui n'est pas "une relation exclusive, elle invite chacun à s'y associer".
"Nous devons aujourd'hui parachever au niveau politique l'union économique et monétaire. C'est travail digne d'Hercule mais l'Europe en est capable", a-t-elle assuré. Avant d'ajouter : "notre chance, c'est d'être unis".
"Aucune force obscure ne peut altérer l'amitié franco-allemande"
Mais la célébration fut ternie par la profanation de tombes de soldats allemands découverte samedi dans les Ardennes.
Cinquante et une tombes de soldats allemands de la Première Guerre mondiale ont été profanées dans le cimetière militaire de Saint-Etienne-à-Arnes. Un acte qui a suscité l'indignation dans la classe politique, à gauche comme à droite.
"Aucune force obscure, et encore moins la bêtise, qui lui prête souvent son concours, ne pourra altérer le mouvement profond de l'amitié franco-allemande", a déclaré M. Hollande.
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