François Hollande, des réformes, moins d'impôts : toutes les réactions
Lors de son entretien télévisé, François Hollande a dit sa volonté "d’aller vite " sur les réformes des trois prochaines années qui vont "changer la France ". Le chef de l’Etat a promis des baisses d’impôts en 2015 pour plusieurs centaines de milliers de contribuables supplémentaires. Sur le pacte de responsabilité, le président de la République a aussi exhorté les entreprises "à montrer leur confiance en s’engageant à des contreparties aux baisses de cotisations et d’impôts ".
PS : équilibre et confiance
Jean-François Cambadélis, le numéro un du Parti socialiste a félicité François Hollande sur l’équilibre de sa feuille de route :
"En attendant un effort sans précédent sur l’apprentissage, le numérique à l’école et la réduction de l’impôt, tout en étant exigeant sur dans la lutte contre le chômage, le président de la République a trouvé le bon tempo et les bonnes priorités."
Le Premier secrétaire du PS a visiblement apprécié le discours sur la confiance et l’exprime sur Twitter.
UMP : impôts
Le geste fiscal promis par François Hollande pour 2015, a fait bondir le député UMP Eric Woerth :
"François Hollande dit l’Etat doit baisser les impôts, qu’il a lui-même augmentés. Quand le président dit qu’il veut que les Français vivent mieux en 2017, c’est un vœu pieu, ce que je note c’est que les Français vivent plus mal qu’il y a a deux ans. Il y a plus de chômage, plus de dettes et plus de déficit."
EELV : un oubli
La réaction d’Europe écologie les Verts (EELV) par la voix de François de Rugy, tourne autour de "l’oubli" de François Hollande.
"Je trouve déplorable que le président de la république ait oublié les questions écologiques d’une manière générale dans son interview. C’est d’autant plus incompréhensible qu’il a parlé de l’économie. Et je ne vois pas comment aujourd’hui on peut vouloir relancer l’économie et l’emploi en faisant l’impasse sur l’économie verte."
PCF : laborieux
De son côté, le Parti communiste, par la voix de son secrétaire national, Pierre Laurent, a fustigé ce qui apparaît à ces yeux comme un rapprochement avec le patronat :
"Laborieux et incapable d’obtenir le moindre résultat sur l’emploi et la croissance, le président de la République propose de ne rien changer pour les trois années en déroulant fidèlement le fil que lui dicte le Medef avec son pacte de responsabilité."
FN : chômage
Florian Philippot, vice-président du Front national, a ciblé le chômage et la pauvreté :
"La reprise n’est pas là, on est à 0% de croissance, le chômage augmente rapidement, il y a de plus en plus de pauvreté, notamment chez les jeunes et les personnes âgées. Bref, il serait temps de changer de politique."
FO: autorité
Le syndicat Force ouvrière a lui remarqué davantage d’autorité de la part de François Hollande et ça n’arrange pas son secrétaire général, Jean-Claude Mailly.
"Oui, il y a un côté qui semble devenir plus autoritaire. Voilà, on consulte et après...c’est moi qui décide. On n’en est pas là fort heureusement, mais c’est un peu comme ça qu’avait fait Mme Thatcher au Royaume-Uni sur le plan social. J’ai quelques inquiétudes de ce côté là."
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