: Vidéo Une semaine entre Fillon et Hamon…

Une semaine après sa nette victoire contre Manuel Valls à la primaire PS élargie par 58,69% %, Benoit Hamon a été investi par son parti à la Mutualité, à Paris, en l’absence des ténors de la majorité gouvernementale. Le Premier ministre Bernard Cazeneuve s’était fait excuser et l’ancien Premier ministre Manuel Valls avait décliné l’invitation. Quelques membres du gouvernement avaient néanmoins fait le déplacement, parmi lesquels Najat Vallaud-Belkacem.

Ségolène Royal n’était pas non plus présente à cette cérémonie d’investiture. Invitée sur le plateau de "Dimanche en politique", elle justifiera son absence en soulignant qu’elle n’a pas été invitée et que le moment venu, elle trouvera "le moyen de se rendre utile" dans cette campagne.

Le Penelope Gate remet en cause la légitimité du candidat Fillon

Au même moment à droite, François Fillon se bat pour justifier sa candidature dans son propre camp et auprès de ses électeurs. Le "Penelope Gate" déclenché fin janvier par un article du Canard enchaîné, qui dévoile le salaire très confortable de son épouse en tant qu’assistante parlementaire de François Fillon, ont fragilisé une campagne qui, à droite, semblait sur les rails. La légitimité du candidat est chaque jour qui passe remise en question, malgré ses prises de parole pour se défendre et contre-attaquer. Dans la famille de droite, on parle de plan B pour, le moment venu, trouver un autre candidat. François Bayrou appelle clairement, ce dimanche 5 février, au retrait de François Fillon.

Sur le plateau de "Dimanche en politique", Ségolène Royal en appelle à la justice pour trancher cette affaire, tout en constatant que cette histoire "pollue la campagne présidentielle". Interrogée sur l’hypothèse de la "misogynie" dont serait victime Penelope Fillon, la ministre répond : "Je pense que c’est une femme très digne, une mère de famille très respectable qui, manifestement, est plus victime d’un dispositif qu’elle ignorait…"