François Fillon : la classe politique divisée
Après l'annonce du parquet national financier, ce jeudi 16 février, de ne pas classer sans suite l'affaire Fillon, la classe politique est divisée.
Dans les couloirs de l'Assemblée, les députés de droite ne s'étendent pas beaucoup sur les derniers rebondissements de l'affaire François Fillon. Car tous craignent désormais avec fébrilité la suite de l'enquête et un éventuel renvoi de leur candidat en correctionnelle. Pour Philippe Vigier, "cela signifierait un arrêt de la campagne. Nous ne sommes pas dans cette option-là, nous allons attendre sereinement ce qui va se décider", explique-t-il.
Une épée de Damoclès pour Georges Fenech
Mais pour Georges Fenech, à l'origine de la fronde anti-Fillon, cette procédure est une épée de Damoclès au-dessus de l'épaule du candidat. "Au final, le parquet nous dit déjà qu'il y a suffisamment d'éléments pour exclure l'hypothèse d'un classement sans suite. C'est quand même une information qui vient nous rappeler que la procédure judiciaire sera présente quoiqu'on dise pendant notre campagne présidentielle". Et alors que François Fillon dénonce l'attitude du Parquet financier, le Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas lui répond : "les magistrats sont indépendants."
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