François Fillon à l'hôpital pour soigner la fracture sur son programme santé
La campagne présidentielle de François Fillon s'est poursuivie mercredi dans un hôpital en région parisienne, où le candidat de la droite a tenté d’éteindre l’incendie provoqué par son programme en matière de santé.
La campagne de François Fillon est passée mercredi 14 décembre par un hôpital au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), où le candidat de la droite à la présidentielle a tenté de répondre aux critiques sur son projet de réforme du système de santé.
Pas de "privatisation" de l'assurance maladie
Le docteur Fillon s’est transformé en pompier pour tenter d’éteindre l’incendie autour des remboursements par l'assurance maladie. Sa proposition émise pendant la primaire de la droite de distinguer "les risques principaux" pris en charge par la sécurité sociale et les petits risques couverts par les assurances complémentaires, a disparu de son site internet, mais la contestation reste vive. "Je me dois de répondre aux caricatures, le mot est faible", a déclaré François Fillon lors d'une visite éclair d'une demi-heure à l'hôpital Marie Lannelongue, un établissement privé à but non lucratif de secteur 1, sans dépassements d’honoraires. François Fillon s'est assuré de la présence de la presse pour mettre les choses au clair. "A aucun moment, je n'ai voulu privatiser l'assurance maladie", a-t-il martelé.
Je veux mieux articuler les rôles de l'assurance maladie et des complémentaires.
Un audit de la sécu avant le détail du projet
François Fillon a également assuré vouloir "simplifier les nombreux dispositifs de franchise et le ticket modérateur pour donner plus de transparence et favoriser la responsabilité des assurés sur leurs dépenses". Le candidat issu de la primaire de la droite a ajouté "chercher à montrer à chacun que la sécu est notre bien commun et qu'il faut savoir en user avec précaution et avec le sens de l'intérêt général".
François Fillon a déroulé son explication sans contradiction, puisque les journalistes ne peuvaient pas l'interroger. L'opération de communication vise à soigner la fracture avec l’opinion sur son projet santé, qu'il détaillera plus tard, assure-t-il, après un audit des comptes de la sécurité sociale. La promesse a été émise par François Fillon juste avant son départ de l’hôpital au Plessis-Robinson.
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