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Présidentielle : François Fillon dénonce un "climat de quasi guerre civile"

Chahuté à chacun de ses déplacements, François Fillon dénonce dans un communiqué "la violence qui règne en France" et demande au gouvernement de prendre des mesures. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Une manifestation pour dénoncer la corruption des élus a eu lieu dimanche 19 février.  (CHARLES PLATIAU / REUTERS)

François Fillon fait part dans un communiqué publié dimanche 26 février de son "inquiétude" face à "la violence qui règne en France" en plein campagne électorale.

Le candidat de la droite à l'élection présidentielle "accuse solennellement" le Premier ministre et le gouvernement de "laisser se développer un climat de quasi guerre civile" au profit "des extrêmes". Selon lui, "le cours normal" de la campagne présidentielle est perturbé. 

Concerts de casseroles

François Fillon illustre son communiqué de plusieurs exemples. Il cite notamment le meeting toulonnais d'Emmanuel Macron, perturbé par des manifestants protestant contre ses propos sur la colonisation, ou encore le meeting de Marine Le Pen à Nantes, précédé d'une mobilisation ayant rassemblé 2 200 personnes.

Tous les jours, une poignée de manifestants d’extrême gauche viennent perturber mes déplacements

François Fillon

communiqué

Concerts de casseroles, huées, manifestations, happenings... Le candidat Les Républicains est immanquablement chahuté lors de ses visites. Citoyens, syndicats ou militants dénoncent sa volonté de poursuivre sa campagne alors qu'il est visé par une information judiciaire. Trois juges d'instruction ont été nommés pour enquêter sur les soupçons d'emplois fictifs qui pèsent sur sa femme et ses enfants. 

Appel au gouvernement

François Fillon déplore que le gouvernement "laisse faire", "pourtant, je rappelle que nous sommes en état d'urgence" ajoute-t-il. Son constat est clair : "Les manifestants sont toujours les mêmes. Leur objectif est simple : perturber la campagne, décrédibiliser les élections, affaiblir la démocratie."

Face à cette situation qu'il qualifie de "grave", il demande au gouvernement de  "prendre des mesures pour que les casseurs et les ennemis de la démocratie cessent de perturber" la campagne. 

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