Cet article date de plus de douze ans.

François Fillon estime que le gouvernement fait "exactement le contraire" de ce qu'exige la crise

François Fillon a estimé, jeudi 7 juin, que le gouvernement socialiste faisait "exactement le contraire" de ce que la crise exigeait. Candidat à la députation à Paris, l'ancien Premier ministre ambitionne aussi de prendre la présidence de l'UMP.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Fillon tient meeting à Calais, le 30 avril 2012. (AFP - Philippe Huguen)

François Fillon a estimé, jeudi 7 juin, que le gouvernement socialiste faisait "exactement le contraire" de ce que la crise exigeait. Candidat à la députation à Paris, l'ancien Premier ministre ambitionne aussi de prendre la présidence de l'UMP.

Ils se disputent le rôle de meilleur opposant au gouvernement. Depuis plusieurs jours, François Fillon et Jean-François Copé multiplient les critiques à l'égard des premiers pas de l'exécutif.

Jeudi matin, sur Europe 1, l'ancien chef de l'exécutif a de nouveau fustigé la politique menée par François Hollande estimant que la France était "au bord du gouffre".

Sur les premières décisions du gouvernement

"En un mois, le gouvernement a dépensé 20 milliards là où au aurait dû au contraire économiser beaucoup d'argent pour revenir à l'équilibre des comptes publics", a commenté M. Fillon.

"Le récent rapport de l'inspection générale des finances dit qu'il faut faire 5 milliards d'économies supplémentaires tous les ans, au-delà de ce que nous avions déjà fait avec le président Nicolas Sarkozy pour atteindre l'équilibre des comptes", a poursuivi le candidat aux législatives à Paris.

"On est au bord du gouffre", a-t-il insisté, jugeant que "les socialistes donnent le sentiment de ne pas avoir pris la mesure de la gravité de la crise".

Sur la réforme des retraites

Revenant sur la réforme des retraites qu'il avait conduite, M. Fillon a fait remarquer que si elle portait le "sceau de l'injustice", comme l'en accuse son successeur socialiste, Jean-Marc Ayrault, il aurait dû l'abroger ainsi qu'il "s'y était engagé au moment du débat à l'Assemblée nationale".

"Il ne l'a évidemment pas fait, heureusement, ç'aurait été le comble", a-t-il poursuivi ajoutant que "ce serait un signal terrible envoyé à l'ensemble du monde qui nous regarde".

"Rien que le coup de canif apporté dans des conditions invraisemblables, juste avant les élections législatives, sans chiffrage réaliste, par une procédure de décret, c'est quand même un signal qu'on envoie à nos partenaires qui travaillent entre 65 ans et 67 ans".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.