François Fillon défend son bilan... et est candidat à sa succession
Au détour d'un long exposé, la petite phrase. Celle qui fait mouche, qui vous fait vous redresser sur votre chaise... C'était devant un parterre d'ingénieurs, réunis tout à l'heure à Matignon.
_ François Fillon, dont le maintien à Matignon semblait n'être plus qu'une question de jours - après le débat sur les retraites, il devait y avoir un grand remaniement, avait dit Sarkozy - Fillon, donc, fait une offre de services. A un moment où Jean-Louis Borloo tient la corde. “Je crois à la continuité de notre politique réformiste parce que je pense qu'on ne gagne rien à changer de cap au milieu de l'action et parce que le redressement de la France réclame de la durée.”
Car, qui, à part lui, peut incarner cette continuité ? Et le Premier ministre de défendre lui-même son bilan. Défenseur du dialogue social : rien n'est plus injuste, dit-il, que de “dire que les liens avec les partenaires sociaux ont été négligés” depuis 2007. “La loi sur la modernisation du marché du travail de juin 2008, la loi sur
la démocratie sociale d'août 2008, la loi sur la formation professionnelle de
novembre 2009, sont toutes issues d'accords entre partenaires sociaux.”
Après le bilan, les perspectives : “nous avons des défis à relever qui ne se prêtent nullement à des virages tacticiens.” Et de citer “une discipline budgétaire sans faille d'ici 2013, un allègement des contraintes qui pèsent sur nos entreprises, l'emploi, la fiscalité, la sécurité sociale...”
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