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François Bayrou ouvre la porte "à ceux qui ne se retrouvent pas en Nicolas Sarkozy"

Dimanche 18 février, François Bayrou était l'invité du 12-13 dimanche sur France3. Il annonce la création d'un ministère de l'égalité. Il revient sur l'abandon d'Hervé Morin
Article rédigé par Daïc Audouit
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Bayrou hier en Haute-Vienne (THIERRY ZOCCOLAN / AFP)

Dimanche 18 février, François Bayrou était l'invité du 12-13 dimanche sur France3. Il annonce la création d'un ministère de l'égalité. Il revient sur l'abandon d'Hervé Morin

Interrogé sur France 3, dimanche midi, François Bayrou a encore une fois rejeté la bipolarisation de la campagne.

Bipolarisation

«La France ne veut pas être enfermée dans ce duel présenté comme inéluctable», a estimé le président du MoDem qui dénonce une nouvelle fois la "Sarkhollandisation" du débat.

M. Bayrou s'est également prononcé pour la création d'un ministère de l'Egalité, si il était élu. Il sera notamment chargé du droit des femmes, mais pas seulement. "Il y a aujourd'hui un besoin profond d'égalité qui n'est pas pris en charge", assure-t-il.

"Tête à toto"

Il a ensuite été interrogé sur l'abandon d'Hervé Morin et de Christine Boutin et leur ralliement à Nicolas Sarkozy. "Quand j'étais enfant on disait zéro plus zéro, égale la tête de toto", plaisante M.Bayrou. Il se fait plus sévère pour M. Morin.

"Je trouve que quelqu'un qui se dit du centre" et qui "n'aurait d'autre choix que d'aller au premier tour soutenir Nicolas Sarkozy, c'est une négation du centre", a ajouté François Bayrou.

Selon lui, "depuis des mois et des semaines" Hervé Morin "disait que jamais il n'accepterait de disparaître au premier tour, il multipliait entre nous les critiques extrêmement lourdes contre Nicolas Sarkozy, et après vous vous ralliez, ça veut dire que (...) c'était des choix d'apparence".

Porte ouverte

Le candidat du MoDem tend la main néanmoins à ceux que les thèmes d'entrée en campagne de M. Sarkozy dérangeraient.

"Il y a beaucoup de responsables politiques, y compris à l'UMP, qui sont troublés et profondément déstabilisés par les orientations imposées par Nicolas Sarkozy, ils ne s'y retrouvent pas" a-t-il encore avancé, et "ceux-là, je considère que ce sont des responsables politiques qui ont leur place dans le mouvement de renouvellement que je porte".

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