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François Bayrou dénonce "l'impéritie" du gouvernement

François Bayrou, le président du Modem, a dénoncé, jeudi sur France 2, l'"impéritie" du gouvernement en matière budgétaire et a mis en cause sa politique fiscale de "rustines après rustines".
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Bayrou aux 4V (FranceTV)

François Bayrou, le président du Modem, a dénoncé, jeudi sur France 2, l'"impéritie" du gouvernement en matière budgétaire et a mis en cause sa politique fiscale de "rustines après rustines".

François Bayrou, président du Modem, était l'invité des "4V" jeudi matin. Il a critiqué la politique budgétaire du gouvernement qui "nous fait voter un budget et trois jours après on nous dit" qu'on change tout. "C'est un signe d'impéritie", a-t-il lancé. ("Impéritie: manque de capacité dans la fonction que l'on exerce; inaptitude", selon le Petit Larousse).

Sur les mesures fiscales annoncées par le gouvernement pour trouver quelque 8 milliards d'euros destinés à combler le déficit de croissance annoncée, M.Bayrou a critiqué une politique de "rustine" déplorant l'absence de politique à "long terme".

A propos de sa candidature, il a précisé n'avoir pas "encore indiqué quelle serait ma campagne".

Interrogé sur la situation de la Grèce, M.Bayrou a affirmé qu'une sortie de l'euro est "une catastrophe nucléaire. Tout d'un coup votre dette himalayenne est multipliée par 2 ou 3, le niveau de vie s'écroule", a-t-il prédit, rappelant que "lorsque l'Argentine a rencontré ce drame, le niveau de vie a diminué de plus 50% en 6 mois et plus de la moitié de la population était passée au-dessous du seuil de pauvreté. "Ce qui est arrivé à l'Argentine arriverait aux pays de la zone euro. Il est éclairant que cette question soit illustrée tout d'un coup devant tous les peuples européens", a poursuivi le probable candidat à la présidentielle.

Réaction François Bayrou aux "4 vérités" le 03 novembre 2011

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"On voit aujourd'hui que le déficit et la dette sont une pente glissante sur laquelle à partir d'un certain moment les pays ne peuvent pas se rattraper, et que les pays peuvent faire faillite comme des famille ou les entreprises et que la faillite d'un pays, c'est les plus pauvres qui la paient", a déploré M.Bayrou.

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