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Fillon et Sarkozy parlent : recadrage, "symbiose", Rama Yade, grand emprunt, remaniement...

D'un côté, c'est François Fillon qui s'exprime dans {Le Monde} à paraître aujourd'hui. Et recadre les membres de son gouvernement. De l'autre, Nicolas Sarkozy évoque, par petites phrases, citées par l'Élysée, reprises par l'AFP, le cas Rama Yade, le grand emprunt et la candidature de son fils à l'Epad... _ Une vaste opération "reprise en main", sur tous les fronts !
Article rédigé par franceinfo
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Le recadrage a commencé hier matin, à la sortie du conseil des ministres. Photo (voir ci-contre), près du perron de l'Élysée. François Fillon et Nicolas Sarkozy en grande discussion. L'exécutif main dans la main !

Rama Yade en disgrâce

Le chef du gouvernement, dans son interview au Monde, d'ailleurs l'assure : il est "en symbiose" avec le Président. "On ne peut pas être au gouvernement et en opposition avec sa ligne", martèle-t-il, visant explicitement Rama Yade (dont il exclut, pour l'instant, le limogeage).

La secrétaire d'État, aussi dans la ligne de mire de Nicolas Sarkozy, qui constate, selon l'AFP, qu'"elle a une difficulté à s'insérer dans une équipe quelle qu'elle soit". "Le gouvernement, c'est une affaire sérieuse, ce n'est pas une affaire de caprice"...

Combien pour le grand emprunt ?

Sur ce sujet, en revanche, les deux hommes évoquent des fourchettes différentes. 20 à 30 milliards d'euros, dit François Fillon. 25 à 50 milliards, aurait trancher Nicolas Sarkozy, selon l'AFP. L'Élysée annonce qu'il prendra sa décision au début du mois de décembre.

Sur la taxe professionnelle, François Fillon maintient le cap : suppression prévue le 1er janvier prochain. Et persifle sur la fronde menée par Jean-Pierre Raffarin : "ceux qui demandent un report n'ont pas trouvé la force de l'engager dans le passé..."

Remaniement après les régionales

Selon l'Élysée, il n'y aurait eu "ni faute, ni erreur" dans la gestion de la crise économique. Le président aurait d'ailleurs l'intention de poursuivre les réformes au même rythme. Nicolas Sarkozy évoque simplement, un "vraisemblable remaniement" en 2010...

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