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Fillon dit stop aux "états d'âme" dans la majorité

Il y avait eu Dominique Bussereau, Hervé Morin, des ministres d'ouverture Bernard Kouchner ou Fadela Amara, et même Jean-François Copé, pour dire ses dernières semaines leur états d'âme, face au virage sécuritaire du gouvernement. Il y avait comme un malaise... _ François Fillon, hier, en clôture du campus des jeunes de l'UMP, a pressé ce petit monde de resserrer les rangs, pour préparer 2012.
Article rédigé par franceinfo
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"Les petites phrases, les états d'âme, la majorité a le devoir de s'en dispenser".
_ Le discours du Premier ministre hier soir à Port-Marly s'est voulu ferme. Ce n'est plus l'heure de rigoler, 2012 approche à grand pas. Fermeté envers la majorité, riposte caractérisée à l'encontre de Dominique de Villepin, qui n'a pas le monopole du gaullisme, et de Martine Aubry, accusée de mensonge...

La majorité a "le devoir de répondre calmement et fermement à ceux qui
n'ont pour seule obsession que de 'tirer' à vue sur le président
de la République ", dit-il. Avant de défendre l'efficacité de la politique sécuritaire du gouvernement et son attitude envers les Roms : "ni stigmatisation, ni
surenchère, ni impuissance".

Tirer à vue : était-il question de Jean-François Copé ? Quelques minutes avant l'intervention de François Fillon, Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMp avait fait sa fête au président du groupe Ump à l'Assemblée, qui avait regretté la mollesse du parti. "Dans notre camp plus qu'ailleurs, on n'aime pas les
diviseurs, on n'aime pas les snipers, on n'aime pas ceux qui
jouent contre leur camp", a rétorqué le secrétaire général à Port-Marly. Ambiance...

CQ avec agences

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