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Fadela Amara : un milliard d'euros pour le "plan banlieues"

La secrétaire d'Etat à la ville a distillé quelques informations sur son "plan banlieues" dans Madame Figaro à paraître samedi. Il devrait attribuer un milliard d'euros aux 50 quartiers les plus en difficulté de France.
Article rédigé par franceinfo
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Fadela Amara a annoncé la couleur : “Nous allons mettre le paquet”. Un paquet sonnant et trébuchant d'un milliard d'euros. La secrétaire d'Etat à la ville l'a dévoilé au cours d'une table ronde organisée en décembre par Madame Figaro.

Ce milliard sera réparti entre les 50 quartiers considérés comme les plus en difficulté de France. Et elle donne en exemple la cité des Bosquets, à Montfermeil, en Seine-saint-Denis. Le plan sera baptisé “Espoir banlieues”...

Sur l'emploi dans ces quartiers où le chômage se monte souvent à 30%, la ministre veut installer des bureaux de recrutement au pied des cités, avec des employeurs publics comme privés : “Pour les jeunes sans qualification, nous proposerons un parcours sécurisé avec des coaching, des formations, le financement du permis de conduire si besoin”.

Le pilier éducation repose sur les collèges : “Dans certains établissements, nous allons créer des pôles d'excellence avec apprentissage du solfège, du chinois, ou du latin et du grec dans les collèges. Je veux faire émerger une élite des quartiers”.

Initialement prévue le 22 janvier à Vaux-en-Velin, l'annonce complète de ce plan a été reportée au 8 février par Nicolas Sarkozy, désireux de prendre la main sur ce sujet. Seul un forum des associations aura lieu mardi prochain, en présence de plusieurs ministres... si ils confirment leur venue.

Car le lancement du “plan banlieue” a été entouré d'une certaine cacophonie gouvernementale, que Fadela Amara elle-même a regretté dans les colonnes du Monde : “la banlieue mérite du sérieux et de la responsabilité”, se plaignait-elle. Sa propre ministre de tutelle, Christine Boutin, avait déclaré la veille : “Je ne crois pas en un plan banlieue, mais en une autre politique de la ville”, avant de se reprendre, tancée par François Fillon.

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