Eric Besson ne veut plus que WikiLeaks soit hébergé en France
Selon les termes de
la lettre adressée par le ministre au vice-président du CGIET,
“Cette situation n'est pas acceptable. La France ne peut héberger des sites
internet qui violent ainsi le secret des relations diplomatiques et mettent en
danger des personnes protégées par le secret diplomatique. On ne peut héberger des sites internet qualifiés de criminels et rejetés
par d'autres Etats en raison d'atteintes qu'ils portent à leurs droits
fondamentaux. Je vous demande de bien vouloir m'indiquer dans les meilleurs délais
possible quelles actions peuvent êtres entreprises afin que ce site Internet ne
soit plus hébergé en France, et que tous les opérateurs ayant participé à son
hébergement puissent-être dans un premier temps sensibilisés aux conséquences de
leurs actes, et dans un deuxième temps placés devant leurs responsabilités.”
Selon l'AFP, ce matin le traçage d'adresse IP montrait que WikiLeaks, expulsé mercredi du serveur
américain Amazon, restait hébergé en France sur les serveurs de
la société OVH, l'un des plus importants hébergeurs en Europe. WikiLeaks est aussi hébergé en Suède, où un mandat d'arrêt international a été lancé contre
Julien Assange, soupçonné de viol dans ce pays.
L'hébergeur saisit la justice
OVH, l'hébergeur français de Wikileaks, a annoncé cet après-midi qu'il allait saisir un juge en référé sur la “légalité ou pas de ce
site sur le territoire français”, affirmant que “ce n'est pas au monde politique
ni à OVH de demander ou de décider” de sa fermeture.
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