Entretien avec Charlotte Brun, une des trois porte-parole nommée par le PS pour les législatives
Martine Aubry a dévoilé, mardi 22 mai, le nom des trois porte-parole du PS pour la campagne des législatives. Aux côtés de David Assouline et de Guillaume Bachelay, plus connus, Charlotte Brun apparaît, faussement comme une petite nouvelle. Entretien
C'est un visage inconnu du grand public, mais un dèja bien fourni pour une trentenaire.
Avec Guillaume Bachelay et David Assouline, Charlotte Brun, nommée porte-parole du parti socialiste pour la campagne des législatives a été la présidente du MJS (mouvement des jeunes socialistes) de 2001 à 2003. Conseillère régionale d'Ile de France depuis 2004, secrétaire national du PS, ce soutien de Martine Aubry est candidate aux législatives dans la 7 ème circonscription du Val d'Oise.
Cette nomination est-elle une surprise pour vous ?
Charlotte Brun : Je ne m'y attendais pas. Martine Aubry a appelé dimanche alors que j'étais en train de regarder un match de rugby dans mon département. Je le considère comme une reconnaissance du travail que j'ai pu effectuer, comme présidente des Jeunes Socialistes, puis comme secrétaire national en charge du handicap et de la perte d'autonomie. C'est une volonté de montrer des visages nouveaux dans la poursuite de la rénovation engagée lors de la campagne présidentielle.
A quoi sert un porte-parolat national, alors que chaque candidat fait avant tout campagne chez lui ?
Il s'agit de porter la voix, la riposte et les propositions des candidats. Certes, chaque candidat mène sa campagne chez lui, mais il s'agit de pouvoir organiser une visibilité nationale car tout ne se joue pas dans les circonscriptions. Il va y avoir des discussions très vives avec l'UMP. Les porte-parole seront l'incarnation de la cellule riposte qui alimentera en arguments nos candidats.
Vous êtes vous-même candidate dans la 7 ème circonscription du Val d'Oise, n'est-ce pas un handicap ce porte-parolat ?
Nous sommes trois. Nous nous répartirons la tâche en fonction de nos disponibilités et de nos centres d'intêret. Mais, ce n'est pas incompatible. Internet et le téléphone, ça marche, même à Sarcelles. Encore une fois, je le prends comme une reconnaissance de mon travail. Ca ne m'empêchera pas de me lutter pour tenter de reprendre cette circonscription à la droite.
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