En visite à Boulogne, premier port de pêche, Marine Le Pen se veut la candidate de la mer
Mercredi 14 décembre, Marine Le Pen a visité, dès l'aube, sous la pluie, le port de Boulogne-sur-Mer. Devant les pêcheurs, elle s'est présentée comme la seule "candidate de la mer". Elle a contesté les quotas de pêche décidés par l'Union européenne.
Marine Le Pen était à la rencontre de la France qui se lève tôt... et qui n'a pas le mal de mer, mercredi à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).
"Douze générations de pêcheurs dans ma famille"
"Je suis la seule candidate de la mer. Les autres sont des terriens", proclame t-elle devant les pêcheurs du port de Boulogne, en revendiquant "douze générations de pêcheurs dans sa famille".
Elle accuse le reste des dirigeants de "n'avoir aucune vision de la politique de la mer" et parle de "l'or bleu qui fera de la France un pays capable de relancer la croissance et l'emploi".
Sur les lieux même où Nicolas Sarkozy s'était rendu en 2008, la candidate du Front national s'en prend aux quotas de pêche européens. "Les pêcheurs ont la possibilité de vendre de moins en moins de poisson et pendant de moins en moins de jours", regrette la candidate d'extrême droite.
"Mafia socialiste du bassin minier"
Mais cette visite est aussi l'occasion d'évoquer à nouveau l'enquête préliminaire qui touche la fédération PS du Pas-de-Calais. Mme Le Pen tient une conférence de presse à midi sur ce thème à Lille. Elle devrait répéter les mots de son communiqué de vendredi 9 décembre. Elle y parlait " de la mafia socialiste du bassin minier du Pas-de-Calais".
Elle rappelle qu'elle portait ses accusations depuis longtemps. Elle y voit donc une aubaine. Dès le premier article sur l'affaire paru dans le point.fr, les responsables frontistes se le montraient sur leurs tablettes numériques avec un grand sourire aux lèvres.
"Encore une fois le Front national a eu raison avant tout le monde. Si, sur tous les autres sujets, les Français s'en rendent compte, ils vont peut-être nous faire confiance", confiait Marine Le Pen aux journalistes en marge de la réunion publique de Metz, le 11 décembre.
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