En déplacement au Havre, Nathalie Arthaud (LO) invite "les travailleurs" à "la lutte"
L'extrême gauche est quasiment invisible dans la campagne présidentielle. Ses deux "têtes d'affiche" trotskistes plafonnent, au mieux, à 1% d'intentions de vote. Mais que dit Nathalie Arthaud, candidate de LO ? Rencontre avec France 3 - Le Havre.
"Travailleuses, travailleurs, amis et camarades..." Qui ne se souvient de cette marque de fabrique d'Arlette Laguiller lancée au début des années 1970 ?
Candidate inamovible de Lutte ouvrière (LO) pendant six élections présidentielles de 1974 à 2007, "Arlette" a laissé un grand vide dans le "trotskisme à la française", en renonçant à sa septième course élyséenne.
Son retrait progressif a été compensé, un moment, par l'émergence d'Olivier Besancenot, porte-parole de l'organisation trotskiste concurente : la Ligue communiste révolutionnaire (LCR).
Postier à Neuilly, M. Besancenot a lui aussi passé la main après deux participations présidentielles en 2002 et 2007. Sur le plan politique, la transformation de la LCR en NPA (Nouveau parti anticapitaliste) s'est révélé être un fiasco.
Du côté de LO, Nathalie Arthaud a repris la main, mais le "doublure" de Mme Laguiller peine à imposer son image comme l'avait fait son illustre "modèle".
En déplacement, mercredi 1er février au Havre (Seine-maritime), où elle tenait meeting, elle a confié à France 3 le sens du message qu'elle venait délivrer aux militants, en dénonçant d'abord la montée du chômage.
Reportage France 3 - Le Havre, 1er février 2012
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