Un Conseil des ministres "assezagréable ", selon la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem,même si la rentrée est un peu tôt. Ce vendredi, les membres du gouvernement ont repris leur travail. Le président de la République a, comme le veut latradition, fait ses vœux aux ministres.Trois objectifs doivent être en tête de leur liste pour cette année : "emploi, réduction des déficits ettransition énergétique ". Il a également réaffirmé l'objectif de "réduire les impôts des Français ". Comment ? en faisant des économies "dans les dépenses de l'Etat, des collectivités locales, de la sécurité sociale ". François Hollande a aussi demandé "àtous les ministres de se sentir tenus par des objectifs collectifs ", aexpliqué Najat Vallaud-Belkacem. Par ailleurs il a souhaité que les ministres fasse preuve de "réactivité " et "d'anticipation ", leur a aussi demandé "de faire de sorte de ne passer par la loi que quand cela est strictement indispensable, et de veiller pendant ce temps-là à faire avancer les dossiers par d'autres moyens: par des décrets, des ordonnances" .A LIRE AUSSI ►►► François Hollande annonce "un pacte de responsabilité" pour les entreprisesValls : cap sur l'Elysée ?Un peu plus tôt, à la sortie du traditionnelpetit-déjeuner de rentrée de la place Beauvau, le Premier ministre Jean-MarcAyrault s'était dit "déterminé " et a souhaité "réussirensemble ". Interrogée sur ses résolutions, Christiane Taubira a réponduen plaisantant qu'elles étaient "inavouables ". Pierre Moscovici, leministre de l'Economie, toujours sérieux, a souligné que l'année 2014 serait "une année de travail au service des Français pour lacroissance, pour l'emploi ". Philippe Martin avait lui en tête qu'il y aurait un remaniement cette année, "j'étaispas là l'année dernière, je serai là l'année prochaine ". Cécile Duflot,en froid avec Manuel Valls a quant à elle fait le strict minimum, "c'étaitvraiment très détendu et simplement convivial ".Quant à Manuel Valls, alors qu'il s'engageaitdans la rue du Faubourg Saint-Honoré, il a ironisé sur son avenir. Alors quequelques journalistes lui demandaient quelle était sa "feuille de routepour la rentrée ", le ministre de l'Intérieur a plaisanté : "l'Elyséepour l'instant ". Manuel Valls est régulièrement cité comme potentiel remplaçantà Jean-Marc Ayrault. Des observateurs lui prêtent également des ambitionsprésidentielles.