: Vidéo "Pourquoi vous nous massacrez ?" : Emmanuel Macron face à la colère des Français
Lors de ses déplacements liés aux commémorations du centenaire de la fin de la Grande Guerre, le président de la République a été pris à partie par des Français qui lui ont exprimé leurs griefs.
Cela devait être une semaine de commémorations du centenaire du 11-Novembre, de recueillements et d'hommages, mais la réalité a rattrapé Emmanuel Macron. Tout au long de son itinérance dans l'est et le nord de la France, le chef de l'Etat aura tenté d'apaiser la colère et aura eu à répondre aux questions des Français.
A Verdun (Meuse), le 6 novembre, c'est un militant Les Républicains qui se plaint de la hausse du prix des carburants et qui le met en garde : "Je suis en colère. Et on sera en colère le 17 [novembre] aussi et j’espère que ça va durer et que toute la France se mette en colère." Deux jours plus tard, il est pris à partie par un salarié de l'usine Renault à Maubeuge (Nord) : "Il y a des salariés qui sont à 40 km d’ici, il va falloir qu’ils paient pour une augmentation de l’essence. Vous n’êtes pas le bienvenu monsieur Macron."
"Vous n'avez pas à avoir peur"
Outre le prix des carburants, les Français ont interpellé le président de la République sur les retraites. A Verdun, une dame lui reproche la faible augmentation du minimum vieillesse. Réponse un brin agacée du chef de l'Etat : "Notre pays est formidable. Quand on enlève 5 euros aux uns, c’est la fin du monde. Quand on rajoute 30 euros aux autres, c’est rien." Une autre l'accuse de "massacrer" les retraités. "Pourquoi vous nous massacrez ? Pourquoi nous ?" "Non je ne massacre personne !", se défend-il.
Dernier grief, l'Education nationale où 1 800 postes vont être supprimés en 2019. Toujours à Verdun, une étudiante a confié sa crainte pour l'avenir. "On a peur quand même pour nous…", souffle-t-elle. "Vous n’avez pas à avoir peur du tout, au contraire...", rétorque-t-il.
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