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Vidéo L'accolade des présidents français et allemand devant l'historial de la Grande Guerre

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Macron et Steinmeier à l'historial du Hartmannswillerkopf
Macron et Steinmeier à l'historial du Hartmannswillerkopf Macron et Steinmeier à l'historial du Hartmannswillerkopf (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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L'inauguration de ce musée historique consacré à l'un des plus sanglants champs de bataille de la première guerre mondiale marque le début des commémorations du 11-Novembre, date de l'armistice qui mit fin aux combats de 1914-1918.

L'accolade, chargée d'émotion, a duré une quinzaine de secondes devant le Hartmannswillerkopf, sur le versant alsacien des Vosges (Haut-Rhin), vendredi 10 novembre. Les présidents français, Emmanuel Macron, et allemand, Frank-Walter Steinmeier, se sont recueillis avant d'inaugurer un "historial" consacré à l'un des plus sanglants champs de bataille de la première guerre mondiale. Ce musée abrite un ossuaire où reposent les restes de 12 000 soldats inconnus. 

Les deux chefs d'Etat se sont présentés côte à côte dans la crypte du Monument national, construit en 1932, pour honorer la mémoire des milliers de soldats allemands et français tombés sur ce site entre début 1915 et 1918. Durant l'année 1915, l'éperon rocheux du Hartmannswillerkopf a changé huit fois de mains, au cours de combats acharnés qui ont fait des milliers de morts.

"Exercer ensemble le devoir de mémoire"

L'inauguration de ces lieux marque le début des commémorations du 11-Novembre, date de l'armistice qui mit fin aux combats de 14-18. "Ce déplacement conjoint et ce geste, ce n'est pas revenir sur un passé douloureux pour nos deux pays, c'est exercer ensemble le devoir de mémoire et le devoir d'histoire qui seul permet de ne pas faire bégayer celle-ci", avait déclaré Emmanuel Macron avant de quitter Paris.

Pour le président allemand, il s'agit "de rappeler encore une fois à nos peuples d'où nous venons", particulièrement "dans une phase où nous luttons encore pour sortir de la crise européenne".

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