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Vidéo "Dans les moments historiques, fallait-il être de gauche ou de droite ? Non, il fallait être Français", lance Macron

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"Dans les moments historiques, fallait-il être de gauche ou de droite ? Non, il fallait être Français", lance Macron
"Dans les moments historiques, fallait-il être de gauche ou de droite ? Non, il fallait être Français", lance Macron "Dans les moments historiques, fallait-il être de gauche ou de droite ? Non, il fallait être Français", lance Macron (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Reprenant l'idée d'une candidature qui transcende les partis, l'ancien ministre de l'Economie a convoqué dans son discours, samedi à Lyon, François Mitterrand et Jacques Chirac. 

Il veut "rassembler les Français". En meeting à Lyon (Rhône), Emmanuel Macron, candidat du mouvement En marche ! à l'élection présidentielle, a délivré un discours sur le thème de l'unité, samedi 4 février. 

Reprenant l'idée d'une candidature ni à droite, ni à gauche, l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande est revenu sur les "grands moments" de l'histoire de France, "tous ceux qui viennent à l'esprit quand notre regard tombe sur nos couleurs - bleu, blanc, rouge", a-t-il lancé.

"Tous ces moments ont été des moments de rassemblement face à des difficultés, a-t-il plaidé. Sans nier nos différences, car elles sont là, et nous les avons simplement, à chaque fois, dépassées."

"Je ne vous dis pas que la gauche et la droite, c'est la même chose"

"Je ne vous dis pas que la gauche et la droite, cela ne signifie plus rien. Que cela n'existe pas, ou que c'est la même chose", a enchaîné le candidat, avant une série de questions rhétoriques. "Mais ces clivages, dans les moments historiques, sont-ils indépassables ? Pour s'émouvoir du grand discours de François Mitterrand sur l'Europe, quelques semaines avant sa mort, fallait-il être de gauche ? Pour éprouver de la fierté lors du discours de Jacques Chirac au Vel d'Hiv, fallait-il être de droite ?", a-t-il martelé. "Non, il fallait être Français", a-t-il conclu, acclamé par ses supporters.

En janvier 1995, François Mitterrand avait prononcé un discours au Parlement européen de Strasbourg dans lequel il mettait en garde contre les dangers du nationalisme. La même année, en juillet, Jacques Chirac, alors tout juste élu président de la République, avait prononcé un autre discours marquant, dans lequel il reconnaissait la responsabilité de l'Etat français dans la déportation des juifs pendant la seconde guerre mondiale. 

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