: Vidéo "13h15". "Nous, les lanceurs d'alerte, notre job n'est pas fini", estime Nicolas Hulot au lendemain du 7 mai
Nicolas Hulot, ancien conseiller spécial pour la protection de la planète du président François Hollande, ne voit pas les mots "écologie" et "développement durable" dans le programme d’Emmanuel Macron. Il espère que "cela va devenir très, très rapidement son ADN"… Extrait de "13h15 le dimanche" du 14 mai.
"Je ne veux pas bouger une oreille tant qu’on ne connaît pas l’architecture gouvernementale", dit Nicolas Hulot à un interlocuteur téléphonique, depuis sa maison de Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine), après l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République.
"Les deux choses pour lesquelles il faut que l’on soit prêts, et qu’on lui a fait acter, c’est la 'chambre du futur' et le 'Grenelle de l’alimentation', poursuit-il. Nous, les lanceurs d’alerte, notre job n’est pas fini, car dès qu’on relâche la pression, on repart dans une forme d’indifférence et c’est un peu pathétique…"
"Retisser les fils et les liens dans ce pays"
"Quand on lit le programme d’Emmanuel Macron, du nouveau président, on ne voit pas les mot 'écologie' ou 'développement durable'. Après, si on cherche bien, on parle de transition énergétique, mais bon… Il reconnaît lui-même que cela ne fait pas partie de sa fibre… J’espère que cela va devenir très, très rapidement, son ADN", affirme l’ancien conseiller spécial pour la protection de la planète du président François Hollande.
"La première chose qu’il va falloir qu’Emmanuel Macron fasse, c’est de la haute couture pour retisser les fils et les liens dans ce pays. Vraiment, je lui souhaite, d’autant plus que je me suis souvent imaginé à sa place… Je ne pouvais pas m’empêcher de le regarder en me disant : ’Et si cela avait été moi ?' Maintenant, là, c’est un vrai changement, avec une recomposition politique. A un moment, il faut qu’on soit un peu positif…"
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