Réunion à l'Élysée du 23 août : "On ne souhaite pas participer à une coalition", rappelle un député Les Républicains
Pour le député LR de Moselle, Fabien DI Filippo, le plus important de déterminer quelles sont "les priorités du pays", dit-il sur franceinfo vendredi 16 août. Les présidents de groupes parlementaires et ceux des partis sont invités le 23 août prochain à l'Élysée pour s'entretenir avec Emmanuel Macron à propos d'un nouveau gouvernement. L'élu mosellan tient aussi à rappeler que son parti "ne souhaite pas participer à une coalition". Le député de la 4e circonscription de Moselle affirme cependant que son parti Les Républicains (LR) veut "avant tout faire avancer les choses sur le fond". Le 11 juillet, le président des députés LR, Laurent Wauquiez, avait déjà rejeté un projet de "coalition gouvernementale", proposant plutôt un "pacte législatif".
Dans tous les cas, Fabien Di Filippo l'affirme : "L'extrême gauche ne peut pas gouverner", quand on lui parle de la candidate du Nouveau Front populaire, Lucie Castets, pour Matignon. Le soir du dimanche 7 juillet, l'alliance des partis de gauche avait fini en tête des suffrages, sans obtenir pour autant une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
Le programme économique du NFP, classé à l'extrême gauche par Fabien Di Filippo, est "dangereux [...] pour notre économie". Pour le député mosellan un candidat "d'extrême gauche" est impossible pour Matignon, car le Rassemblement national (RN) et Ensemble! (majorité présidentielle) "censureraient un tel gouvernement". "Vous n'allez pas nommer à Matignon une personne qu'une majorité de députés ne veulent pas voir", tranche Fabien Di Filippo.
Emmanuel Macron "prend peut-être un malin plaisir à faire durer cette situation"
Au-delà du nom du Premier ministre, le député LR juge que le plus important n'est pas "les tambouilles politiciennes", mais de savoir "quelles sont les priorités du pays", mettant en avant les 13 mesures du pacte législatif des Républicains. Car pour espérer "avoir une coalition", il faut d'abord avoir "une base programmatique", affirme le député mosellan.
Quarante jours après le second tour des élections législatives anticipées, Fabien Di Filippo estime enfin que le président de la République, "prend peut-être un malin plaisir à faire durer cette situation" qui est de ne pas avoir de nouveau gouvernement, "à renvoyer dans le camp des partis la balle de son irresponsabilité".
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