Réélection d'Emmanuel Macron : "Il y a une différence entre adresser ses félicitations et faire des offres de service" en vue du prochain gouvernement, tacle Aurélien Pradié
Aurélien Pradié, secrétaire général du parti Les Républicains, estime lundi sur franceinfo que la question d'un éventuel pacte de gouvernement "ne se pose pas aujourd'hui".
La réélection dimanche d'Emmanuel Macron comme président de la République n'a pas forcément été un "soulagement" tant "l'élection a été douloureuse", lance lundi 25 avril sur franceinfo Aurélien Pradié, secrétaire général du parti Les Républicains.
Si le député LR du Lot a "adressé [ses] félicitations républicaines à Emmanuel Macron", il estime qu'il "y a une différence entre adresser des félicitations et commencer à faire des offres de service". Pour Aurélien Pradié, la question d'un éventuel pacte de gouvernement "ne se pose pas aujourd'hui".
"Je ne suis pas là pour cirer les pompes d'Emmanuel Macron, je ne suis pas là pour obtenir un gyrophare sur la voiture."
Aurélien Pradiéà franceinfo
Aurélie Pradié appelle ainsi les troupes LR à se concentrer sur "la prochaine étape", à savoir les élections législatives en juin, car "ce n'est pas le moment d'aller se vendre". Il considère que les personnalités politiques de droite qui se positionnent actuellement pour rejoindre le prochain gouvernement donnent "une image détestable de la politique". Le secrétaire général des Républicains préfère "tracer un chemin", même si "ce sera peut-être difficile".
"Quand on échoue, on ne fait pas les fanfarons"
Il impute une partie de cette difficulté notamment dans l'échec de sa "famille politique" au premier tour de l'élection présidentielle. "Quand on échoue, on ne fait pas les fanfarons, on tire les conclusions", explique Aurélien Pradié. Le "grand défi" pour son parti est ainsi d'arriver à "redevenir populaire". "Depuis 2012, la droite française ne parle plus aux catégories populaires", dénonce le secrétaire général des Républicains. Il dit par ailleurs ne pas "en vouloir" à Nicolas Sarkozy, l'ancien chef de l'État qui n'a pas apporté de soutien clair à Valérie Pécresse au premier tour. "Nicolas Sarkozy a fait un choix (...) que je ne comprends pas parce que pour moi il ne ressemble en rien à Emmanuel Macron", estime Aurélien Pradié. "Désormais c'est le passé, il faut tourner la page", affirme-t-il.
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