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Présidentielle : un débat d'entre-deux-tours qui bouscule les codes de bonne conduite

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Présidentielle : un débat d'entre-deux-tours qui bouscule les codes de bonne conduite
Présidentielle : un débat d'entre-deux-tours qui bouscule les codes de bonne conduite Présidentielle : un débat d'entre-deux-tours qui bouscule les codes de bonne conduite (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

À quatre jours du scrutin, les deux candidats qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle ont débattu pendant plus de deux heures hier, mercredi 3 mai. Danielle Sportello, journaliste politique de France 3, livre son analyse du débat d'entre-deux-tours.

"Plus d'un téléspectateur a dû être interloqué par ce moment de télévision qui bouscule tous les codes de bonne conduite d'un débat d'entre-deux-tours", souligne Danielle Sportello sur le plateau de France 3. "D'entrée de jeu, Marine Le Pen torpille, pilonne Emmanuel Macron, espérant le déstabiliser. Dans un premier temps, il est d'ailleurs resté sur la défensive. Et même quand il contre-attaque, ses formules peuvent prêter à sourire, parce que ses formules sont un peu désuètes 'Vous dites des bêtises, Madame Le Pen, ou encore 'votre projet c'est de la poudre de perlimpinpin."

Adopter une posture présidentielle

Était-ce un combat de la forme contre le fond? "Oui", estime la journaliste. "Même s’il y a quand même du fond, parce qu'Emmanuel Macron réussit à mettre en évidence les faiblesses du programme de Marine Le Pen sur la sortie de l'euro, sur la retraite à 60 ans ou quand elle confond Alstom et SFR. Elle, de son côté, le met en difficulté sur la sécurité, sur le terrorisme, quand elle ironise sur sa proposition par exemple de faire payer une amende aux délinquants. Mais finalement, ce que l'on retient, c'est que Marine Le Pen, par ses ricanements, son persiflage, son côté excessif, n'arrive pas à adopter une posture présidentielle", analyse Danielle Sportello.

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