Présidentielle : premier débat à cinq candidats
Le débat télévisé organisé ce lundi 20 mars entre les cinq candidats àla présidentielle au-dessus des 10% dans les sondages est inédit.
Ils sont cinq sur les onze candidats de la présidentielle à participer à ce débat ce lundi soir, une organisation remise en cause lors de l'introduction. Très vite, sur les thèmes de la sécurité et de la laïcité, les deux favoris des sondages s'accrochent notamment sur le burkini et l'apprentissage des langues. "Je crois qu'il faut supprimer l'apprentissage des langues d'origine", a estimé Marine Le Pen. "Pour qu'il y ait la paix à l'école, encore faut-il qu'elle ne soit pas prise en otage par un débat politique assez nauséabond comme Marine Le Pen vient de l'illustrer", a attaqué Benoît Hamon.
Une loi de moralisation
Emmanuel Macron, pointé du doigt sur le financement de son mouvement, répond : "Je ne suis tenu par personne, je suis libre, le financement est transparent, il est soumis à une commission". Empêtré dans les affaires, François Fillon cherche à désamorcer les attaques en proposant une loi de moralisation.
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