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Présidentielle : la mise au point de Gérard Larcher après avoir interrogé la "légitimité" d'un président élu sans campagne

Gérard Larcher a assuré à France Bleu Normandie qu'il est de sa "responsabilité de dire qu'une campagne électorale n'est pas simplement une espèce d'agitation pour faire une élection, que c'est l'occasion de poser les sujets, de poser les problèmes."

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Normandie
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Temps de lecture : 1 min
Gérard Larcher, le président du Sénat, invité du 8h30 franceinfo, lundi 6 décembre 2021. (FRANCEINFO)

Près d'une semaine après avoir interrogé la "légitimité" d'un président élu sans campagne, le président du Sénat, Gérard Larcher, a assuré à France Bleu Normandie qu'au vu de sa fonction, il est de sa "responsabilité de dire qu'une campagne électorale n'est pas simplement une espèce d'agitation pour faire une élection, que c'est l'occasion de poser les sujets, de poser les problèmes". "Tous les candidats débattent sauf lui [Emmanuel Macron]", avait-il aussi regretté dans un entretien au Figaro, le 15 mars dernier, à l'origine d'une polémique.

Cette polémique n'a pas échappé à Gérard Larcher. "J'ai vu que même le président de la République avait dit 'un président du Sénat ne devrait pas dire ça'", a-t-il observé lundi 21 mars, en marge d'un déplacement dans le Calvados pour soutenir la candidature de Valérie Pécresse, qui porte les couleurs de son parti, Les Républicains (LR).

"J'ai du respect pour la fonction présidentielle"

"Je ne vais pas être cruel, je ne l'ai pas exprimé ainsi, mais un président de la République, parfois n'aurait pas dû dire ça, je pense à ce qu'il a dit sur les non-vaccinés, je pense aussi [à ce qu'il a dit] sur le chômage", a-t-il taclé, tout en se défendant de vouloir "se lancer dans une polémique."

Dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France, début janvier Emmanuel Macron avait déclaré avoir "très envie d'emmerder les non-vaccinés". En septembre 2019, il avait assuré que les chômeurs n'avaient qu'à "traverser la rue" pour trouver un emploi.

"Moi, j'ai du respect pour la fonction présidentielle, a-t-il poursuivi. Le président de la République est le président de la République, celui ou celle qui sera élu président de la République sera le président de la République", a-t-il affirmé.

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