Cet article date de plus de sept ans.

Présidentielle : Christiane Taubira appelle à voter pour Emmanuel Macron

L'ancienne garde des Sceaux, qui avait soutenu Benoît Hamon au premier tour, signe une tribune dans "Le Monde", mardi.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Christiane Taubira, le 3 avril 2017 à Colomiers (Haute-Garonne). (PATRICK BATARD / CITIZENSIDE / AFP)

"Nous voterons Macron." Dans une tribune publiée mardi 2 mai dans Le Monde (article payant), Christiane Taubira ne fait pas mystère de son choix en vue du second tour de l'élection présidentielle. Dans ce texte, elle appelle les électeurs tentés par l'abstention ou le vote blanc à voter pour le candidat d'En marche ! en surmontant leur "irritation" afin d'affirmer leur "intention de peser sur le cours des choses".

L'ancienne garde des Sceaux, qui avait soutenu Benoît Hamon lors du premier tour, explique ne pas faire ce choix de gaieté de cœur : "Nous ne sommes pas capables d’adhésion sans nuance au projet de M. Macron, ni à son programme de gouvernement, ni même à sa vision." 

Nous pensons que les actifs financiers doivent contribuer à la redistribution des richesses déjà bien assez scandaleusement concentrées. Nous sommes donc en désaccord sur bien des points et résolus à le faire valoir.

Christiane Taubira

au "Monde"

Les mesures "rétrogrades et injustes" de Le Pen

Christiane Taubira égratigne également le "programme du Front dit national", composé selon elle de "mesures rétrogrades, injustes ou anachroniques". Elle dénonce aussi la personnalité de Marine Le Pen, "qui menace les enquêteurs de police et refuse de se rendre aux convocations de juges" et qui est "fascinée" par Donald Trump.

Mais pour Christiane Taubira, appeler à voter pour Emmanuel Macron relève d'un impératif plus grand. En faisant ainsi barrage au Front national, il s'agit "d'exprimer sans le moindre doute notre intention de peser sur le cours des choses, d’être sur le pont pour orienter notre destin", écrit l'ancienne ministre. "Ne pas renforcer les dérives d’autocrates (...) sera le meilleur rempart pour la République", conclut-elle.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.