De Paris à Caen (Calvados) en passant par Montpelier (Hérault) et Lyon (Rhône), de nombreux Français ont manifesté contre l'extrême-droite, samedi 16 avril. Ils étaient près de 10 000 manifestants à Paris, selon la police. À dix jours du second tour, pour certains le vote ne fait aucun doute. "Emmanuel Macron, même si ça ne me plaît pas, on n'a pas le choix", confie un jeune homme. Le cortège comptait cependant plusieurs pancartes prônant le "ni-ni". Des électeurs indiquent qu'ils s'abstiendront de voter. Des cartes électorales brûléesÀ Lyon, des jeunes qui voteront Emmanuel Macron veulent faire passer un message. "On veut arrêter de détruite la planète, on veut arrêter d'être raciste, fasciste, islamophobe, on veut arrêter les discriminations, et on aimerait un monde plus social", confie une manifestante. À Caen (Calvados), des cartes électorales ont été brûlées. À Rennes (Ille-et-Vilaine), les forces de l'ordre sont intervenues pour repousser le cortège. D'autres mobilisations hostiles à Marine Le Pen sont prévues dans les prochains jours.