Pensions de retraite : un risque politique pour Emmanuel Macron ?
Sur le plateau de France 3, la journaliste politique Danielle Sportiello revient sur l'annonce par le gouvernement de ne plus indexer les pensions de retraite sur l'inflation à partir de 2019.
Après la hausse de la CSG, les retraités sont une nouvelle fois frappés au porte-monnaie par le gouvernement, qui a décidé de ne plus indexer les pensions de retraite sur l'inflation à partir de l'année 2019. Un choix assumé, "car il y a un impératif : il faut faire des économies", explique la journaliste politique Danielle Sportiello sur le plateau de France 3. "Les annonces faites hier, dimanche 26 août, par Édouard Philippe, ont été décidées dès mercredi dernier à l'Élysée. L'Élysée, qui nous dit aujourd'hui valider au mot près les propos du Premier ministre", ajoute-t-elle.
Les retraités, pas les plus à plaindre ?
"De toute façon, nous sommes dans la ligne politique voulue par Emmanuel Macron : donner la priorité au travail. Il faut que le travail paie pour amener le plus de Français vers l'emploi. Au sommet de l'État, on considère que les retraités français ne sont pas les plus à plaindre. En 2016, leur niveau de vie mensuel moyen était de 1 760 €, contre 1 692 € pour les actifs", souligne la journaliste. Alors, y a-t-il un risque politique pour Emmanuel Macron ? "Oui, assure-t-elle. On a vu pendant tout le week-end les oppositions monter au créneau pour critiquer cette mesure. Il y a un risque électoral auprès des retraités, qui étaient déjà vent debout contre la hausse de la CSG", conclut Danielle Sportiello.
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