Notre-Dame-des-Landes : les partisans de la construction se sentent trahis
À Notre-Dame-des-Landes, les "pro-aéroport" n'ont toujours pas accepté la décision du gouvernement d'abandonner le projet. Alors qu'elle se rendait à Nantes, la ministre des Transports Élisabeth Borne a fait les frais de ce mécontentement.
Dix jours après l'abandon de l'épineux dossier de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), les débats restent houleux. Peu après midi samedi 27 janvier, la ministre des Transports a pu le constater. Elisabeth Borne a effectué une arrivée sous les sifflets de près de mille manifestants, venus exprimer leur colère. Certains allant même jusqu'à brûler leurs cartes électorales. "Je suis vraiment écœurée. J'ai renvoyé ma carte d'électeur à monsieur Macron", explique une manifestante.
"Macron trahison"
Des slogans "Macron trahison" sont scandés. "J'ai cru en la parole d'Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle, lorsqu'il s'est engagé à respecter le vote des citoyens. Il ne l'a pas fait, donc aujourd'hui, c'est un sentiment de trahison", témoigne un autre manifestant. Aux alentours de 13 heures, la foule a commencé à forcer les barrières alors que les discussions entre la ministre et la mairie se prolongeaient.
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