Valérie Astruc est en direct de l'Élysée et revient sur l'attitude de la France vis-à-vis des Kurdes syriens. "À l'Élysée comme au Quai d'Orsay le silence est embarrassé. On reconnaît une dette de sang, une dette morale envers ces Kurdes qui ont aidé à combattre Daech, mais pour autant, aucune action sérieuse n'est envisagée", explique la journaliste.L'allié turc de la FranceFrançois Hollande il y a quelques jours avait proposé de créer une zone d'interdiction de survol pour empêcher les bombardements turcs. "Paris a condamné ces bombardements, mais la piste de François Hollande n'a pas été retenue, car il est impossible de se fâcher avec l'allié turc. Paris comme Washington n'ont guère de solutions à proposer aux Kurdes d'Afrine. 1500 d'entre eux sont morts depuis le début de l'offensive d'Ankara dans la ville", conclut la journaliste.