Impôts à la source : peut-on revenir en arrière ?
Bercy lance une campagne de communication autour du prélèvement à la source. La réforme devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2018.
Un spot télé, des encarts dans les journaux. Le ministère des Finances sort le grand jeu pour lancer sa réforme, le prélèvement à la source. À partir du 1er janvier 2018, l'employeur se fera collecteur. Il prélèvera l'impôt sur les fiches de paye et le transmettra à l'administration fiscale. Le problème c'est que certains candidats comme François Fillon ou Marine Le Pen ont déjà annoncé la suppression de cette réforme s'ils étaient élus. Emmanuel Macron proposerait lui de passer d'abord par une phase d'expérimentation l'année prochaine. Peut-on revenir en arrière?
Une réforme lancée depuis un an et demi
"On travaille beaucoup [...] à préparer cette réforme. Cela dit, ce qu'un parlement a fait, un parlement peut le défaire. Il appartiendra aux nouveaux responsables gouvernementaux et de la majorité parlementaire du moment d'en décider", explique Bruno Parent, directeur général des finances publiques. Mais pour le syndicat national unifié des impôts, il sera difficile de stopper la machine lancée depuis un an et demi. Réforme ou pas, il faudra déclarer les impôts comme tous les ans dans les semaines qui viennent.
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