L'intervalle entre l’élection présidentielle et les législatives est exceptionnellement long (cinquante jours au lieu de quatre semaines traditionellemet). Emmanuel Macron a souhaité d’une certaine manière anesthésier cette période en mettant un temps record pour former son gouvernement Borne. Une façon de ne pas laisser d’espace à ses adversaires politiques. Mais attention au revers de la médaille. "Aujourd’hui le gouvernement semble inerte. Et avec la campagne législative, les ministres ont un devoir de réserve", explique Catherine Demangeat, journaliste au service politique de Franceinfo.La cote de popularité d’Emmanuel Macron en forte baisseMais les ennuis se multiplient avec l’affaire du Stade de France, qui a valu un baptême du feu mouvementé à la nouvelle ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera. Par ailleurs, les accusations de viol contre Damien Abad, nouveau ministre des Solidarités, continuent d’embarrasser l’exécutif. De plus, selon une enquête Odoxa publiée mardi 31 mai, la cote de popularité d’Emmanuel Macron accuse un recul de 14 points par rapport à 2017 à la même période.