Emmanuel Macron promet une "vraie décentralisation" lors d'un déplacement en Mayenne
La commission transpartisane sur la réforme des institutions, installée "dans les prochains mois", ouvrira un "nouveau chapitre de la décentralisation", a affirmé lundi le chef de l'Etat.
"Bien souvent nous avons installé une fausse décentralisation dans notre pays", estime le président de la République. Emmanuel Macron a promis, lundi 10 octobre, une "vraie décentralisation", avec des transferts de "responsabilités" et "financements", lors d'un déplacement dans la Mayenne axé sur le "retour de l'Etat" dans les territoires ruraux.
La commission transpartisane sur la réforme des institutions, promise pour ce second quinquennat et qui sera installée "dans les prochains mois", ouvrira un "nouveau chapitre de la décentralisation", a lancé le chef de l'Etat, présent lors de la réouverture de la sous-préfecture de Château-Gontier (Mayenne), fermée depuis 2016. Il s'agit de la première des six sous-préfectures dont il a promis la réouverture ou la création d'ici la fin de l'année.
Plus de "visibilité" pour les maires
"La décentralisation, ce n'est pas de donner une compétence sans transférer la dynamique de financement qui va avec, et les responsabilités qui vont avec", a expliqué Emmanuel Macron. "Il faut que les responsabilités accompagnent, que le pouvoir normatif accompagne et que les financements accompagnent et que tout cela aille jusqu'au bout, ce qui n'est pas tout à fait le cas aujourd'hui", a-t-il poursuivi.
La plus grande proximité avec les territoires va aussi passer par le Conseil national de la refondation et la concertation qu'il implique entre gouvernement, élus, partenaires sociaux et citoyens, de l'école à la santé. "J'ai souhaité qu'on puisse, avec tous nos territoires et au plus près, bâtir de la décision concrète pour nos compatriotes. C'est ça l'esprit du Conseil national de la refondation", a souligné Emmanuel Macron.
Ce dernier a également promis plus de "visibilité" aux maires dans la gestion des finances publiques "alors que l'inflation est là et qu'il y a beaucoup d'angoisse pour les prochains budgets". "Il faut qu'on donne de la clarté, la donner de manière simple, avec force."
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