Devant le Congrès, Macron se veut ambitieux sur le plan social
Emmanuel Macron a répondu aux critiques et maintenu son cap devant le Congrès lundi 9 juillet. Très attendu sur sa politique sociale, il attend lancer en 2019 des réformes d'envergure et construire "l'État-providence du XXIe siècle".
Environ 1h30 de discours et un mea culpa devant le Congrès à Versailles lundi 9 juillet. Avant de défendre son bilan et de donner ses perspectives, Emmanuel Macron a brièvement fait preuve d'humilité : "Je sais que je ne peux pas tout. Je sais que je ne réussis pas tout". Le chef de l'État reste néanmoins le premier défenseur de son action : dédoublement des classes de CP en zone prioritaire, réformes de la SNCF et du Code du travail. À ceux qui lui reprochent une politique pour les riches, il répond qu'il n'y a pas de progrès social sans dynamique économique.
"Nouveau contrat social"
Emmanuel Macron annonce la convocation mi-juillet les 100 plus grandes entreprises françaises pour solliciter leur engagement en matière d'emploi. Il donne les réformes à venir : le plan pauvreté, la loi dépendance ou encore la réforme des retraites. Le président se veut plus social dans le discours et entend bien transformer le système de solidarité de la France en collaboration avec les partenaires sociaux : "Je veux, dans cette deuxième année qui s'ouvre, redonner corps à une République contractuelle à laquelle je crois. Celle qui permettra de jeter les bases d'un nouveau contrat social : celui du siècle qui s'ouvre. Par une discussion avec l'ensemble des partenaires sociaux, nous devons construire l'État-providence du XXIe siècle". l'an prochain, il restera écouter les parlementaires avant de leur répondre. Pour cela, il faudra réformer la Constitution.
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