Deux Français sur trois sont opposés à une deuxième journée de solidarité, selon un sondage
Seulement 32% des personnes interrogées se disent favorables à ce qu'un jour férié devienne une nouvelle journée travaillée mais non payée pour les salariés.
L'idée du gouvernement ne passe pas. Deux Français sur trois (65%) se disent opposés à la création d'une deuxième journée de solidarité, selon un sondage OpinionWay et ComdataGroup pour Les Echos et Radio Classique, publié lundi 23 avril. Cette nouvelle journée travaillée mais non payée pour les salariés a été évoquée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn et le président Emmanuel Macron pour financer la prise en charge de la dépendance.
Seulement 32% des personnes interrogées se disent favorables à cette piste. Une majorité (55% des personnes interrogées) se dit favorable à ce que l'État rende l'assurance dépendance obligatoire, comme c'est le cas pour l'assurance automobile et l'assurance habitation, contre 43% qui y sont opposés.
Large soutien aux protestations du personnel d'Ehpad
Environ 64% des personnes interrogées se disent préoccupées par l'éventualité d'une situation de dépendance, pour elles-mêmes ou l'un de leurs proches. Quelque 87% estiment justifiés les mouvements de protestation du personnel dans certains établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), seulement 10% ne les jugeant pas justifiés et 3% ne se prononçant pas.
Sondage réalisé en ligne les 18 et 19 avril, auprès d'un échantillon représentatif de 1.024 personnes (méthode des quotas).
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